Depuis trois saisons, le club est dirigé par Rudy Sévi. Depuis son arrivée en Nationale 1, le club progresse en interne avec des résultats probants au fil des années. Un élan positif qui a débuté par les arrivées de différents acteurs au club. “Nous avons vite décidé de désigner des responsables sur différentes catégories appelées des commissions.” Explique Guillaume Couland. “Les spécialistes qui ont rejoint le club apportent leurs expertises dans différents domaines comme la commission médicale, la commission logistique, la commission commerciale dont je fais partie, la commission merchandising, la commission communication, la communication 100 ans du STB et la commission sportive. Le but est de créer une organisation pour ne pas se disperser, nous l’avons récemment étendu au conseil de surveillance.

Le directoire est composé de cinq membres : Rudy Sévi, président du directoire qui supervise et anime les différents sujets. Lucien Divita, qui s’occupe du périmètre administratif et financier du club. Olivier Vandermersch, acteur de la partie médicale et merchandising. Anthony Blondel dans le commercial et Guillaume Couland également sur la partie commerciale et différents autres sujets. Un directoire dont fera partie Alain Darmagnac, le président de l’AL Aplemont avec la création du STB féminin. “Il siège en tant qu’invité au directoire depuis l’annonce du STB féminin, ce sera régularisé la saison prochaine.

Des progrès d’année en année

Aujourd’hui, le basket progresse et les clubs bénéficient de plus en plus de moyens financiers. “Il est impossible d’avoir une équipe en Betclic Élite avec le budget que nous avions à l’époque à ce niveau parce que le basket se professionnalise. Nous sommes obligés d’aller chercher des budgets plus conséquents que ce soit en Betclic Élite, en pro B ou en N1. Le STB est l’un des seuls clubs organisés comme cela, nous avons créé cette organisation pour préparer l’avenir. L’arrivée de Rudy est un tournant, il a amené un certain nombre de chefs entreprises qui s’impliquent au quotidien dans le club.” Chaque saison, le projet se structure et s’agrandit. “Ça se voit au travers du renouvellement du conseil de surveillance et du directoire, également au niveau du résultat financier. Le chiffre d’affaires partenaire est en croissance : Le record historique date de la saison 2014/15 (dernière année en pro A) avec 700 00 euros. Lors de la descente en N1, le budget partenariat est descendu à 200 000 euros et aujourd’hui, nous sommes à 800 000 euros. Nous dépassons le budget historique du club avec environ 150 partenaires.”

Le STB est actuellement la troisième affluence du championnat de Nationale 1 avec en moyenne 2385 spectateurs par match. Le record atteint cette saison est de 3311 face à Andrézieux. “Le public revient et c’est très important. Nous voyons une salle de plus en plus remplie et la dynamique de soutien est également importante. Le public et les partenaires ne viennent pas non seulement pour le basket mais aussi pour passer un bon moment en famille. Nous communiquons beaucoup sur l’aspect familial. L’effet réseau fait que les gens communiquent et se réunissent les soirs de match aux Docks Océane. En-dehors de la partie match, nous avons un club partenaire pour que tout le monde puisse se connaître.”

Pour le futur, le STB a différents projets. “Le premier c’est bien évidemment le sportif avec une montée en pro B. Nous aimerions être résident aux Docks pour proposer différentes prestations hors évènements sportifs. Il y a aussi le projet féminin, c’est quelque chose de très important pour les partenaires qui sont très engagés dans l’accompagnement du basket féminin havrais.”

 

Marty TCHOUKANOV.